EN COURS D'ECRITURE
Les preuves fossiles indiquent que la relation mycorhizienne entre les plantes et les champignons remonte à plus de 400 millions d’années et a joué un rôle clé dans la colonisation des habitats terrestres par les plantes aquatiques.
Une mycorhize c'est quoi?
La réponse est déjà dans le nom: Mycorhize composé du grec ancien: múkēs, "champignon" et de rhíza, "racine").
Terme introduit en 1885 par le botaniste Albert Bernhard Frank. Frank avait été chargé de développer des méthodes pratiques pour la culture de la truffe par le roi de Prusse (Guillaume Ier). Bien que ce projet n’ait pas été couronné de succès, il a permis de comprendre la nature et le développement des mycorhizes.
Les mycorhizes sont l’un des types de symbioses les plus abondants dans la nature.
Une mycorhize est le résultat d'une association symbiotque, entre les racines (1) d'une plante et les hyphes (2) d'un champignon.
Cette relation complexe qualifiée de symbiotique consiste à des échanges entre une plante et des champignons. Ces échanges sont si importants pour leurs dévellopemnts mutuels qu'on pourraient les résumer en une formule "1+1=3", bien que les deux organismes peuvent très bien vivre et se développer sans cette symbiose.
Les mycorhizes sont méconnues par beaucoup de jardiniers mais fondamentales pour le développement dans de bonnes conditions des végétaux terrestres
Quels échanges?
Depuis la plante.
Depuis le champignon.
* La fourniture d'éléments minéraux est la fonction première des mycorhizes, tels que le cuivre, le calcium, le potassium, le magnésium, le zinc...
Notamment le phosphore, un nutriment majeur dans le cycle de vie d'une plante, de la synthès chlorophyllienne au développement des racines, phosphore, qui se trouve souvent dans le sol sous forme non assimilable par la plante mais le devient grâce à la symbiose mycorhizienne en association avec des bactéries.
* La fourniture d'eau.
* Comme "De garde du corps" associé avec de " bonnes bactéries" contre les agressions de champignos et de bactéries pathogènes.
* Améliore la structure de sol. Au fur et à mesure que les racines de la plante se développent, les champignons descendent avec la racine, les hyphes situés plus haut cessent de transporter les nutriments et se décomposent en laissant des tunnels derrière eux. La création de ces tunnels contribue à améliorer la pénétration et la circulation de l'air et de l'eau.
Quels type de symbioses?
Sept types de symbioses mycorhiziennes ont été identifiés, mais en pratique, on en distingue deux principales: Les ectomycorhizes et les endomycorhizes.
Bien que les mycorhizes endomycorhizes soient la forme la plus répandue de symbiose mycorhizienne, le nombre d'espèces de champignons concernés demeure restreint (environ 200) par rapport au nombre d'espèces de champignons ectomycorhiziens, qui s'élèveraient selon certains auteurs, à des dizaines de milliers, réparties dans quelques centaines de genres. Le nombre exact demeure cependant difficile à mesurer, donc largement incertain. mais particulièrement important.
*Les ectomycorhizes.
Les ectomycorhizes (du grec "ektos", à l’extérieur), ne pénètrent pas à l'intérieur des cellules de la plante, mais entourent simplement les racines, formant un manteau de mycélium et un réseau entre les parois des cellules de la racine. L’ectomycorhize la plus connue est évidemment la truffe.
Le champignon s’associe d’abord aux racines fines à croissance déterminée, dépourvues de poils absorbants. Puis, il enveloppe la racine d’un manteau d’hyphes, le manchon mycorhizien. D'autres hyphes croissent entre les cellules dans la partie externe du parenchyme cortical, formant ainsi l'interface symbiotique ou « réseau de Hartig ». Cette symbiose modifie la physionomie de la racine mycorhizée : elle se renfle, cesse de croître et peut se ramifier de façon abondante, ce qui permet de l’observer à l’œil nu.
Plus de 4.000 espèces de champignons ectomycorhiziens sont présentes dans nos forêts et à travers le monde.
*Les endomycorhizes.
Contrairement aux ectomycorhizes, les endomycorhizes (du grec "endo", à l’intérieur) sont caractérisées par l’absence de manchon mycélien externe et par la pénétration des hyphes fongiques dans les cellules corticales. et commence à interagir avec le végétal.
L’endomycorhize à arbuscules est la forme la plus répandue. Les partenaires fongiques de cette symbiose sont nommés les Champignons Mycorhiziens à Arbuscules : « CMA ». Les CMA constituent une part importante de la biomasse microbienne dans beaucoup d’écosystèmes terrestres. De plus, l’endomycorhize à arbuscules est une symbiose extrêmement ancienne. En effet, elle serait à l’origine de l’apparition des plantes terrestres, il y a 460 millions d’années, durant l’Ordovicien. Elle s’effectue entre un champignon mycorhizien à arbuscules (CMA) et plus de 80 % des plantes terrestres. Seules quelques familles de plantes ne forment pas ce type de symbiose, telles que les Juncaceae.
L’endomycorhize à arbuscules est la forme la plus répandue. Les partenaires fongiques de cette symbiose sont nommés les Champignons Mycorhiziens à Arbuscules : « CMA ». Les CMA constituent une part importante de la biomasse microbienne dans beaucoup d’écosystèmes terrestres. De plus, l’endomycorhize à arbuscules est une symbiose extrêmement ancienne. En effet, elle serait à l’origine de l’apparition des plantes terrestres, il y a 460 millions d’années, durant l’Ordovicien. Elle s’effectue entre un champignon mycorhizien à arbuscules (CMA) et plus de 80 % des plantes terrestres. Seules quelques familles de plantes ne forment pas ce type de symbiose, telles que les Juncaceae.
SIGNAUX POUR RENCONTRE ET UNION DURABLE..
QUELQUES EXAMPLES:
.Quelques examples des effets des mycorhyzations sur:
* 1 Bouturage.
* 2 Bulbes.
* 3 Floraisons.
* 4 Stress hydrique.
De plus, les boutures et les jeunes plants mycorhizés sont aussi moins sensibles au stress de la transplantation.
SIGNAUX D'ALERTE
Terminons en mentionnant un effet inattendu entre plantes reliées par un réseau mycorhizien : elles peuvent même partager des signaux d’alertes … que n’échangent pas, en revanche, deux plantes n’ayant pas de champignons communs. Dans une plante infectée par un champignon pathogène, ou grignotée par un insecte herbivore, des réactions de défense se mettent en place qui limitent l’attaque. Dans certains cas, les plantes proches reliées par un réseau mycorhizien, quant à elles vierges de toute attaque, mettent en place des défenses similaires en un à deux jours après l’attaque de leur voisine ! On a pu parler « d’autoroutes de l’information » entre plantes, mais on ignore la nature des signaux, et la façon dont ils transitent dans les hyphes (ou à leur surface) ; de plus, les hyphes dans le sol constituent plutôt… un ensemble de chemins vicinaux, multiples et petits, même s’ils portent efficacement les informations.
Qu’est-ce qu’un champignon ? Qu'est-ce qu’une spore ?
Le mycélium, appelé dans le langage courant blanc de champignon (référence à la couleur du feutrage que l'on observe par exemple dans la litière forestière)2, est l'appareil végétatif des champignons ou de certaines bactéries filamenteuses comme les Actinomycètes (Streptomyces, Mycobacterium...). Généralement peu visible, il est composé d'un ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, appelés hyphes, que l'on trouve dans le sol ou le substrat nutritif. Ces hyphes sont formés de cellules très allongées et cloisonnées, à la différence de ceux dans le pseudomycélium sans cloisons vraies (structure coenocytique (en)3 constituée de filaments formant des siphons contenant une masse cytoplasmique dans laquelle sont dispersés les noyau
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